Bonjour toi,
Comment vas-tu, vraiment ?
Moi, je suis de garde aujourd’hui, toute la journée, car un incendie s’est déclaré dans l’école de mon fils cette nuit.
Super. Le mec raconte sa vie. Est-ce qu’il sait qu’on n’en a rien à carrer ?
Je te raconte cette anecdote, espèce de critiqueur en chef, car ça a un lien avec le sujet. À une époque pas si éloignée, j’aurais super mal réagi, pensant immédiatement aux conséquences sur ma journée, mon travail, mes objectifs et mon emploi du temps. Et surtout sur mon épanouissement personnel.
Car, garder un enfant = être avec lui à 100 % pendant huit heures : jouer aux petites voitures, répéter pour la 536ᵉ fois que le canapé n’est pas un trampoline, colorier des requins, des licornes et des algues, et :
– Ce n’est pas un crabe, papaaaaa, c’est un homaaaaard.
– Non, c’est un crabe. J’ai 40 ans, je suis un adulte, je sais reconnaître un crabe d’un homard.
– Pas du tout, c’est un homaaaaard !!!
Bref, à une époque, cette perspective ne m’enchantait guère et ma réaction le démontrait. Pourtant, en dehors de cet imprévu, passer du temps avec mon enfant, c’est ce qui me fait vibrer. Alors pourquoi cette contradiction ?
Ma réaction première est-elle finalement bien la mienne ? Ou, à l’inverse, est-ce une idée reçue sur la parentalité qui m’est étrangère ?
Derrière ma réaction, n’y a-t-il pas l’influence de :
l’éducation que j’ai reçue,
l’image de mon père que l’enfant que j’étais a enregistrée,
l’idée que je me fais de la parentalité, inspirée des modèles sociaux,
ou de frustrations personnelles qui, sans que je m’en rende compte, impactent ma
gestion des émotions
aujourd’hui ?
Pourquoi nos réactions ne sont pas toujours les nôtres ?
Prenons d’autres exemples :
Pourquoi la personne qui fait tomber deux fois ses couverts m’agace fortement ?
Pourquoi ce monsieur qui parle fort au téléphone dans le bus m’exaspère ?
Pourquoi la simple évocation de ce politicien me met hors de moi ?
Est-ce vraiment l’événement qui provoque ma réaction ou n’est-il qu’un déclencheur d’un état émotionnel déjà présent ?
👉 Dans mes exemples :
La maladresse agace parce qu’elle perturbe mon besoin de contrôle.
Le monsieur bruyant agresse ma pudeur.
Le politicien représente des valeurs qui s’opposent aux miennes.
En tant que
coach de vie
spécialisé dans la
gestion des émotions,
j’observe souvent ce phénomène chez mes clients. Nos réactions sont des révélateurs puissants de ce qui se joue en nous. Ce n’est pas l’événement qui nous dérange, mais ce qu’il vient heurter dans nos valeurs, nos besoins ou nos expériences passées.
Petit exercice pour toi :
Après une situation intense, pose-toi ces questions :
Cette réaction est-elle vraiment la mienne ?
Est-ce ainsi que je veux réagir ?
Quelle réaction aimerais-je avoir à la place ?
En tant que
coach en développement personnel à Bordeaux,
je propose des accompagnements pour aider chacun à mieux comprendre ses réactions et à se libérer des schémas émotionnels qui ne lui appartiennent pas. Imaginer une vie où vos émotions ne vous contrôlent plus : c’est ça, découvrir qui vous êtes sans votre anxiété.
L’école de mon fils va bien, c’était une cafetière qui avait pris feu. Feu qui s’est éteint tout seul. Merci de votre préoccupation !
Si cet article t’a parlé, n’hésite pas à me suivre pour plus de conseils en
coaching de vie
ou pour découvrir des outils pratiques pour une meilleure
gestion des émotions.
Ivan Caullychurn
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